Quizz : que savez-vous des évangiles apocryphes ?
par La rédaction
Le film Marie-Madeleine est basé sur l’évangile apocryphe de Marie. Apocryphe (du grec ἀπόκρυφος / apókryphos, « caché ») signifie un écrit « dont l’authenticité n’est pas établie » (Littré).
Réalisé avec l’aide d’un dossier spécial sur les apocryphes, du prochain numéro de la revue Codex, nous vous proposons de répondre à 10 questions pour tester vos connaissances sur le sujet !
Quizz : que savez-vous des évangiles apocryphes ?
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Testez vos connaissances sur les évangiles apocryphes !
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Question 1 sur 10
1. Question
1 pointsLe codex est le format courant des textes chrétiens. Vrai ou faux ?
Exact
VRAI. À l’époque impériale, l’écrit circule beaucoup dans le monde gréco-romain. L’alphabétisation progresse. Les bibliothèques se développent. La production d’un nouveau type de livre, le codex, permet de s’adapter aux besoins et aux pratiques de lecteurs plus nombreux. Il vient peu à peu remplacer le rouleau de papyrus à partir du Ier siècle, se présentant sous forme d’un livre avec des pages. Il coûte moins cher. Il peut se fabriquer partout grâce à l’usage du parchemin, bien qu’il utilise toujours le papyrus en Égypte. C’est la forme privilégiée des textes chrétiens, alors en pleine expansion.
Inexact
VRAI. À l’époque impériale, l’écrit circule beaucoup dans le monde gréco-romain. L’alphabétisation progresse. Les bibliothèques se développent. La production d’un nouveau type de livre, le codex, permet de s’adapter aux besoins et aux pratiques de lecteurs plus nombreux. Il vient peu à peu remplacer le rouleau de papyrus à partir du Ier siècle, se présentant sous forme d’un livre avec des pages. Il coûte moins cher. Il peut se fabriquer partout grâce à l’usage du parchemin, bien qu’il utilise toujours le papyrus en Égypte. C’est la forme privilégiée des textes chrétiens, alors en pleine expansion.
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Question 2 sur 10
2. Question
1 pointsLa lecture était réservée à une élite. Vrai ou Faux ?
Exact
FAUX. Si peu de gens savaient lire, cela ne veut pas dire que peu avaient accès aux textes, car l’Antiquité
pratique la lecture publique. La littérature populaire, dont ils relèvent souvent, se divulgue par cette
méthode orale. Pas étonnant qu’on retrouve dans ces textes des procédés oratoires propres à retenir l’attention
du public : des dialogues, des scènes brèves, des outrances, le tout menant à la fin heureuse du héros. Quand l’Église condamne un texte comme suspect, cela signifie surtout qu’elle en interdit la proclamation.Inexact
FAUX. Si peu de gens savaient lire, cela ne veut pas dire que peu avaient accès aux textes, car l’Antiquité
pratique la lecture publique. La littérature populaire, dont ils relèvent souvent, se divulgue par cette
méthode orale. Pas étonnant qu’on retrouve dans ces textes des procédés oratoires propres à retenir l’attention
du public : des dialogues, des scènes brèves, des outrances, le tout menant à la fin heureuse du héros. Quand l’Église condamne un texte comme suspect, cela signifie surtout qu’elle en interdit la proclamation. -
Question 3 sur 10
3. Question
1 pointsIl existe des apocryphes de l’Ancien testament. Vrai ou faux ?
Exact
VRAI. Ces textes sont moins connus mais ils existent puisque le judaïsme a également constitué son canon. Ils ont été rédigés entre le IVe siècle av. J.-C. et les années qui suivent la chute du Temple en 70. Ce sont par exemple le Livre des veilleurs, le Testament des douze patriarches, les Psaumes de Salomon, le Testament de Moïse… Par ailleurs, les écrits deutérocanoniques rassemblent les textes de l’Ancien Testament de la Bible catholique qui ne sont pas reconnus par les protestants ni par la Bible hébraïque de la Synagogue (notamment les livres de Judith, de Tobie ou de la Sagesse).
Inexact
VRAI. Ces textes sont moins connus mais ils existent puisque le judaïsme a également constitué son canon. Ils ont été rédigés entre le IVe siècle av. J.-C. et les années qui suivent la chute du Temple en 70. Ce sont par exemple le Livre des veilleurs, le Testament des douze patriarches, les Psaumes de Salomon, le Testament de Moïse… Par ailleurs, les écrits deutérocanoniques rassemblent les textes de l’Ancien Testament de la Bible catholique qui ne sont pas reconnus par les protestants ni par la Bible hébraïque de la Synagogue (notamment les livres de Judith, de Tobie ou de la Sagesse).
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Question 4 sur 10
4. Question
1 pointsLe site de Qumrân a livré des apocryphes chrétiens. Vrai ou faux ?
Exact
FAUX. Ce corpus exceptionnel se rattache au judaïsme antique. Entre 1947 et 1956, les archéologues mettent au jour une bibliothèque de manuscrits dans les grottes de Qumrân, au bord de la mer Morte, aujourd’hui en territoire palestinien. Les chercheurs mettront beaucoup de temps à identifier et déchiffrer ces documents, pour la plupart en miette. Il s’agit de textes juifs
copiés entre la fin du IIIe siècle av. J.-C. et l’an 70 ap. J.-C. : des livres qui formeront le canon de la Bible hébraïque, des textes issus d’un groupe juif de stricte observance généralement assimilé aux Esséniens, d’autres textes comme le Livre d’Hénoch ou le Livre de Judith (que nous connaissions jusque là uniquement par le milieu des Églises, via des traductions en grec et en éthiopien, ce qui a pu les faire passer pour des apocryphes chrétiens), et beaucoup d’oeuvres inconnues. Aucun manuscrit de Qumrân ne parle de Jésus ni de ses disciples.Inexact
FAUX. Ce corpus exceptionnel se rattache au judaïsme antique. Entre 1947 et 1956, les archéologues mettent au jour une bibliothèque de manuscrits dans les grottes de Qumrân, au bord de la mer Morte, aujourd’hui en territoire palestinien. Les chercheurs mettront beaucoup de temps à identifier et déchiffrer ces documents, pour la plupart en miette. Il s’agit de textes juifs
copiés entre la fin du IIIe siècle av. J.-C. et l’an 70 ap. J.-C. : des livres qui formeront le canon de la Bible hébraïque, des textes issus d’un groupe juif de stricte observance généralement assimilé aux Esséniens, d’autres textes comme le Livre d’Hénoch ou le Livre de Judith (que nous connaissions jusque là uniquement par le milieu des Églises, via des traductions en grec et en éthiopien, ce qui a pu les faire passer pour des apocryphes chrétiens), et beaucoup d’oeuvres inconnues. Aucun manuscrit de Qumrân ne parle de Jésus ni de ses disciples. -
Question 5 sur 10
5. Question
1 pointsToutes les communautés lisaient les mêmes textes. Vrai ou faux ?
Exact
FAUX. Durant les quatre premiers siècles du christianisme, les écrits patristiques témoignent de pratiques contrastées : certaines lectures sont communes, d’autres divergent selon qu’on se trouve à Rome, à Alexandrie, en Palestine, en Asie mineure ou en Afrique. Chaque communauté possède ses traditions avec parfois des textes originaux au rayonnement local. Elle affirme
ainsi son identité, notamment à travers des évangiles spécifiques que la standardisation des canoniques fera disparaître.Inexact
FAUX. Durant les quatre premiers siècles du christianisme, les écrits patristiques témoignent de pratiques contrastées : certaines lectures sont communes, d’autres divergent selon qu’on se trouve à Rome, à Alexandrie, en Palestine, en Asie mineure ou en Afrique. Chaque communauté possède ses traditions avec parfois des textes originaux au rayonnement local. Elle affirme
ainsi son identité, notamment à travers des évangiles spécifiques que la standardisation des canoniques fera disparaître. -
Question 6 sur 10
6. Question
1 pointsLes apocryphes ne sont pas imprimés avant le XXe siècle. Vrai ou faux ?
Exact
FAUX. C’est au XVIe siècle qu’apparaissent les premières éditions d’apocryphes chrétiens, dans le mouvement de retour aux sources favorisé par la Renaissance. Au début du XVIIIe siècle, Fabricius réalise un premier recueil. Le XIXe siècle apporte des éditions critiques et sur tout des éditions de textes inédits, mis au jour par les expéditions lointaines ou les recherches en bibliothèque. Ces travaux érudits sont surtout l’oeuvre de savants allemands et britanniques, mais aussi italiens, espagnols, français ou belges.
Inexact
FAUX. C’est au XVIe siècle qu’apparaissent les premières éditions d’apocryphes chrétiens, dans le mouvement de retour aux sources favorisé par la Renaissance. Au début du XVIIIe siècle, Fabricius réalise un premier recueil. Le XIXe siècle apporte des éditions critiques et sur tout des éditions de textes inédits, mis au jour par les expéditions lointaines ou les recherches en bibliothèque. Ces travaux érudits sont surtout l’oeuvre de savants allemands et britanniques, mais aussi italiens, espagnols, français ou belges.
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Question 7 sur 10
7. Question
1 pointsUn apocryphe raconte la mort de Zacharie. Vrai ou faux ?
Exact
VRAI. Le Protévangile de Jacques relate l’histoire de Marie mais il n’oublie pas les personnages secondaires. Après leur visite à la grotte, les mages ne repassent pas chez Hérode pour lui indiquer où se trouve le nouveau-né. Furieux, celui-ci ordonne le massacre de tous les enfants de moins de deux ans. Marie cache Jésus dans une mangeoire. Élisabeth emporte Jean-Baptiste dans la montagne qui se fend pour lui offrir un abri. Hérode le cherche en vain. Il envoie ses serviteurs au Temple pour interroger Zacharie, son père, qui refuse de répondre à deux reprises, même sous menace de mort. Vers l’aube, il est assassiné. Les prêtres voient avec effroi son sang près de l’autel.
Inexact
VRAI. Le Protévangile de Jacques relate l’histoire de Marie mais il n’oublie pas les personnages secondaires. Après leur visite à la grotte, les mages ne repassent pas chez Hérode pour lui indiquer où se trouve le nouveau-né. Furieux, celui-ci ordonne le massacre de tous les enfants de moins de deux ans. Marie cache Jésus dans une mangeoire. Élisabeth emporte Jean-Baptiste dans la montagne qui se fend pour lui offrir un abri. Hérode le cherche en vain. Il envoie ses serviteurs au Temple pour interroger Zacharie, son père, qui refuse de répondre à deux reprises, même sous menace de mort. Vers l’aube, il est assassiné. Les prêtres voient avec effroi son sang près de l’autel.
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Question 8 sur 10
8. Question
1 pointsLes gnostiques se méfiaient de la sexualité. Vrai ou faux ?
Exact
VRAI. Dans la pensée gnostique, le corps est une prison qui asservit l’homme à ses passions contradictoires, aux souillures de la sexualité et aux contraintes charnelles. Cette malédiction vient du démiurge, le dieu inférieur et malveillant qui a créé le monde terrestre (souvent identifié au dieu de la Bible). Cette approche mythique permet d’apporter une réponse au problème de l’existence du mal car la matière n’est pas l’oeuvre d’un être bon et transcendant. Mais, par la connaissance, l’âme peut retrouver son origine divine et le monde céleste du dieu supérieur. Les fidèles sont invités à pratiquer une vie d’ascèse et
d’étude pour parvenir au salut final, présenté symboliquement comme une union mystique.Inexact
VRAI. Dans la pensée gnostique, le corps est une prison qui asservit l’homme à ses passions contradictoires, aux souillures de la sexualité et aux contraintes charnelles. Cette malédiction vient du démiurge, le dieu inférieur et malveillant qui a créé le monde terrestre (souvent identifié au dieu de la Bible). Cette approche mythique permet d’apporter une réponse au problème de l’existence du mal car la matière n’est pas l’oeuvre d’un être bon et transcendant. Mais, par la connaissance, l’âme peut retrouver son origine divine et le monde céleste du dieu supérieur. Les fidèles sont invités à pratiquer une vie d’ascèse et
d’étude pour parvenir au salut final, présenté symboliquement comme une union mystique. -
Question 9 sur 10
9. Question
1 pointsL’Église a systématiquement détruit des apocryphes. Vrai ou faux ?
Exact
Les apocryphes ont continué à se transmettre après la constitution du canon de la Bible. En général, leur devenir dépend de leur compatibilité avec l’orthodoxie majoritaire. Les textes suspectés d’hérésie, notamment les livres gnostiques, cessent d’être copiés et proclamés ; ils survivent un temps dans les marges puis ils disparaissent jusqu’à ce que les archéologues en retrouvent quelques spécimens. Certains affirment qu’on a pu les détruire volontairement, surtout quand le christianisme est devenu la religion de l’Empire romain au IVe siècle, mais nous n’avons pour le moment aucune preuve de tels méfaits.
Inexact
Les apocryphes ont continué à se transmettre après la constitution du canon de la Bible. En général, leur devenir dépend de leur compatibilité avec l’orthodoxie majoritaire. Les textes suspectés d’hérésie, notamment les livres gnostiques, cessent d’être copiés et proclamés ; ils survivent un temps dans les marges puis ils disparaissent jusqu’à ce que les archéologues en retrouvent quelques spécimens. Certains affirment qu’on a pu les détruire volontairement, surtout quand le christianisme est devenu la religion de l’Empire romain au IVe siècle, mais nous n’avons pour le moment aucune preuve de tels méfaits.
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Question 10 sur 10
10. Question
1 pointsLa notion de canon de la Bible émerge au IIe siècle. Vrai ou faux ? (Pour rappel, le canon biblique désigne l’ensemble des textes considérés comme sacrés ayant conduit, sur plusieurs siècles, à l’établissement de la Bible, suivant principalement les rites juifs et chrétiens).
Exact
VRAI. Dès le milieu du IIe siècle, les communautés chrétiennes réfléchissent au statut préférentiel de certains textes qu’elles utilisent pour la catéchèse et pour la liturgie. Deux initiatives suscitent l’émoi. Vers 140, Marcion souhaite conserver uniquement l’évangile de Luc et les épîtres de Paul. Vers 170, Tatien compose pour sa part une synthèse à partir des différents évangiles, le Diatessaron. Que faire ? Justin souligne la nécessité de continuer à utiliser plusieurs évangiles dans les communautés, ce qu’il appelle la « mémoire des apôtres. ». Vers 170-200, le manuscrit romain de Munatori dresse un premier catalogue des écrits qui font autorité. On y observe encore quelques flottements mais l’essentiel du Nouveau Testament est fixé. La version définitive met du temps à s’harmoniser, notamment à cause de l’Apocalypse. En 367, Athanase d’Alexandrie dresse la liste complète des vingt-sept livres du Nouveau Testament que le concile de Carthage vient fixer de façon définitive en 397.
Inexact
VRAI. Dès le milieu du IIe siècle, les communautés chrétiennes réfléchissent au statut préférentiel de certains textes qu’elles utilisent pour la catéchèse et pour la liturgie. Deux initiatives suscitent l’émoi. Vers 140, Marcion souhaite conserver uniquement l’évangile de Luc et les épîtres de Paul. Vers 170, Tatien compose pour sa part une synthèse à partir des différents évangiles, le Diatessaron. Que faire ? Justin souligne la nécessité de continuer à utiliser plusieurs évangiles dans les communautés, ce qu’il appelle la « mémoire des apôtres. ». Vers 170-200, le manuscrit romain de Munatori dresse un premier catalogue des écrits qui font autorité. On y observe encore quelques flottements mais l’essentiel du Nouveau Testament est fixé. La version définitive met du temps à s’harmoniser, notamment à cause de l’Apocalypse. En 367, Athanase d’Alexandrie dresse la liste complète des vingt-sept livres du Nouveau Testament que le concile de Carthage vient fixer de façon définitive en 397.
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